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- Historique et Descriptif - 

L'Association Belge Pour la Recherche et la Reconstitution Historique asbl
La 
compagnie de réserve du département de la Dyle 
La 8eme demi-brigade d'infanterie de ligne

 

 

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La reconstitution historique

L'histoire militaire fait partie intégrante du patrimoine national; les musées, bibliothèques, archives mettent à la disposition du public et des curieux les uniformes, équipements et documents retraçant les différentes époques ayant illustrés les heures glorieuses ou tragiques de notre histoire. Ce ne sont là qu'objets ou documents inanimés, qui ne peuvent prendre vie que dans l'imagination des observateurs. En s'inspirant de ce qui se pratique depuis plusieurs années dans les pays voisins, nous avons donc décidé de créer en Belgique un groupe de reconstitution historique.

 

L'Association Belge pour la Recherche et la Reconstitution Historiques, (A.B.R.R.Hi.), s'est donné pour objectif de faire descendre l'histoire dans la rue à la manière d'un musée vivant en reprenant les us et coutumes, les méthodes de vie et de manœuvres des troupes en campagne ou en parade couvrant la période du premier empire, par l'étude et la mise en pratique des règlements et des usages, et la reconstitution scrupuleuse des tenues, uniformes et équipements. Véritable instrument d'enseignement vivant conservateur des traditions de l'armée, les groupes de reconstitution rencontrent de plus en plus d'intérêt, tant auprès des enseignants que des communes attachées à leur passé historique et ceci dans toute l'Europe, en mettant à leur disposition un instrument didactique qui a reçu l'assentiment des experts et historiens.

Descriptif de l'Association

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L'Association est née le ler mai 1991, de la volonté de quelques amateurs décidés à réaliser enfin leur rêve reconstituer une unité militaire, afin de mieux pouvoir saisir la réalité de ce qui faisait la vie quotidienne du soldat par l'étude et la mise en pratique des règlements. Elle regroupe en son sein des passionnés d'histoire, désireux de revivre l'aventure d'une compagnie au temps de l'épopée Impériale aux environs de 1805.

 

Nous avons eu l'occasion de voir défiler chez nous, aux différentes reconstitutions de la bataille de Waterloo, des groupes venus d'Angleterre, d'Allemagne, de France, de Tchécoslovaquie et de Russie, et la qualité de certains donnait la furieuse envie de voir un jour un bon groupe de chez nous, capable de rivaliser avec eux sur le plan de la qualité historique. Car en Belgique il n'y avait pas de groupe de reconstitution digne de ce nom.

 

Il est vrai que le gros des effectifs défilants à Waterloo était formé de groupements belges, mais non pas de groupes de reconstitutions belges. Et à ce sujet, il faut être clair, les marcheurs de l’Entre‑Sambre‑et‑Meuse obéissent à une logique différente, qui est celle du folklore, et qui, à ce titre, est tout aussi respectable. Il ne s'agit pas pour nous de manifester le moindre mépris, le moindre dédain à leur égard. Leur démarche étant différente. Nous ajoutons cela, car dans la bouche de bien de reconstituants étrangers des réflexions montrent qu'ils ne comprennent pas vraiment à quel point ses marches de l'Entre‑Sambre‑et‑Meuse sont une tradition ancrée de façon séculaire dans ces régions, et combien il serait dommage qu'elles s'altèrent où se perdent.

 

Quant à nous, qui voulons faire un travail historique de qualité nous nous trouvons devant une lourde tâche, et c'est pourquoi nous demandons à nos adhérents de reconstituer les uniformes et les équipements afférents à l'arme et à cette période choisie avec le plus grand soin, dans le respect de la vérité en cherchant à se rapprocher le plus possible de la réalité et des matériaux d'époque.

 

Pour ce faire, l'Association s'appuie sur les conseils avisés de chercheurs historiques ou spécialistes de musées nationaux, complétés par les recherches qu'ont effectués, ou qu'effectuent les membres, soit aux archives historiques de l'armée de terre soit dans les bibliothèques spécialisées.

 

L'objectif essentiel étant de restituer à nos contemporains une tranche d'histoire vivante concernant l'infanterie en s'appuyant en particulier sur la base de l'ordonnance provisoire des troupes de 1791, ainsi que toutes autres ajoutes y ayant été faites jusqu’à l'époque représentée.

Le choix s'est porté sur la Compagnie de Réserve du Département de la Dyle de 1805 à 1814. Pourquoi cette unité peu connue ? Pourquoi ne pas reconstituer une unité plus prestigieuse, au passé militaire glorieux ?  Il nous semble important que notre Association, située en Belgique, apporte une dimension belge à notre projet, toutefois elle n'est pas ouverte qu'aux seuls ressortissants belges. Or les conscrits belges, qui étaient sujets français à part entière, au moins pour ce qui concerne les devoirs, partagèrent le sort de leurs homonymes français et, pour la plus grande partie d'entre eux, furent incorporés dans les régiments d'infanterie de ligne. Seul le  112ième régiment avait un recrutement exclusivement belge; mais ce régiment est déjà représenté par un groupe de marcheurs, et il nous a semblé qu'il convenait d'éviter toute confusion.

 

Après avoir reconstitué la Compagnie de réserve du département de la Dyle, l’ABRRHi a choisi de modifier sa tenue, et de représenter une compagnie de grenadiers du 8e régiment d’infanterie de ligne. 

 

Ce choix s’est imposé par l’évolution de la reconstitution sur le plan international et nous permet, grâce à la similitude des uniformes avec ceux des autres groupes, de former des ensembles plus vastes  lors des manifestations sur les différents champs de bataille  de l’Europe. Notre choix s’est porté sur le régiment qui était en garnison à Bruxelles au moment de la création de la Compagnie de la Dyle, et dont les sous- officiers ont assuré l’instruction des hommes de cette dernière. 

Il aura fallu trois années de travail d'équipe pour que la compagnie de la Dyle puisse se présenter et donner une image crédible de ce qu'était autrefois une unité militaire. Mais il nous reste encore beaucoup à faire pour réaliser notre ambition et contribuer à une meilleure connaissance du passé. Que tous ceux qui ont envie de participer à cette aventure n'hésitent pas à le faire savoir. C'est d'eux que nous avons besoin.

Le recrutement

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Des adhérents motivés, désireux de s'intégrer dans une équipe dynamique ayant avant tout le respect historique, acceptant librement les contraintes que peut imposer la vie en campagne, ou celles du règlement approprié.

 

La restitution la plus authentique possible de cette tranche d'histoire oblige à une certaine rigueur qui, malgré tout n'exclue pas l'amitié et les moments privilégiés le soir autour des feux de bivouac.​
 

Les uniformes

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Ce sont ceux que portaient les fantassins à cette époque, seule la couleur de fond de l'habit, bleu de ciel foncé, distinguait les compagnies de réserve de celles de ligne. Pour chaque membre, l'Association confectionne ou fait confectionner son uniforme et les différentes pièces nécessaires à pouvoir se vêtir aussi bien en grande tenue que de celle de campagne ou de celle de corvée.​
 

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L'équipement

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Il comprend l'armement, constitué de répliques améliorées du commerce pour les fusils, modèle 1777 corrigé an 9, et d'authentiques baïonnettes et sabres briquet an 11 pour les armes blanches.

La buffleterie quant à elle est reconstituée par les membres les plus adroits, et est composée de la giberne complète avec son petit outillage et son bois, la banderole porte giberne, les courroies de giberne, le baudrier porte sabre, le fourreau de baïonnette et le havresac avec ses courroies.

 

L'équipement complet en dehors des armes est prêté par l'Association à ses membres.​
 

Activités

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Pendant les mois d'hiver, celles‑ci se déroulent dans notre bonne province du Brabant, en nos quartiers dans les environs de Waterloo. Ces réunions de fonctionnement se divisent en trois catégories : se retrouver afin de discuter et d'organiser des nouveaux projets ; permettre à s'entraîner aux différents exercices de mouvements et de maniement d'arme et cours d'instruction théorique mais aussi de travailler à la confection de nos différents uniformes et équipements.

 

Lors du retour de la belle saison, la compagnie rentre en campagne, soit en participant tant en Belgique qu'à l'étranger à des événements de reconstitution auxquels l’Association est invitée, soit en effectuant des bivouacs organisés par l'Association même. Notamment il est de tradition, maintenant établie, d'effectuer chaque année un camp d'entraînement auquel nous faisons participer des groupes amis. Nous permettant ainsi de nous remettre "dans le coup" avant l'entrée en campagne de notre unité.

 

Ces divers rassemblements amènent les membres à vivre sur le terrain selon les règlements d’époque : dormir sous la tente dans la paille, manger la soupe cuite au feu de bois, maniement et tirs des armes à silex, manœuvres et école du soldat, parades, gardes, piquets, corvées, escarmouches et combats sur des terrains aussi différents que dans un village, (combats de rue), dans une citadelle, en plaine, arrière ou avant garde, etc., ...

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Les bivouacs

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Se préparer un repas, se loger…

 

La Grande Armée en campagne ne peut le faire qu’à l’improviste. Les soldats deviennent vite d’habiles ouvriers, maçons, charpentiers, couvreurs, etc. Ils s’approprient les matériaux nécessaires aux alentours ruinant forêts, champs et villages. 

Les feux de bivouac permettent de cuire les trouvailles de chacun à l’aide d’ustensiles de fortune ou volés. A préparer ces feux et la cuisine, les uniformes de la troupe étaient chaque jour plus souillés.

 

Ils construisaient des baraques en forme de tente avec à l’intérieur un lit de foin ou de paille dans des sacs. 

 

A force de faire et de défaire, les vieux soldats acquéraient une dextérité  extrême.

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Le camp

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Lorsque le séjour s’annonce plus long ou en période de trêve ou de paix, les soldats installent de véritables villes nouvelles : les camps

Faites en torchis et de bois les baraques ou les tentes sont élégamment et régulièrement disposées, séparées par des routes, des places, des cafés, etc. Tous contribuent à la construction du camp et à son entretien.

Malgré tout, le logement préféré du soldat demeure le cantonnement chez l’habitant.

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Le fantassin

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Sous l’Empire, les troupes françaises ou Alliées sont réparties en trois grandes armes : l’infanterie - le groupe de loin le plus important -, la cavalerie et l'artillerie.

 

Fantassin français

Habit de laine bleu, à basques courtes, revers blancs, retroussis blancs, col rouge, parements rouges, gilet blanc, pantalon ou culotte blanche, guêtres noires, shako noir: tel est l’habillement du fantassin d’infanterie de ligne français.

 

Fantassin Anglais

Habit de laine rouge à basques courtes, galons blancs, retroussis blancs, col et parements de la couleur distinctive du régiment, pantalon gris, guêtres noires, shako noir, tel est l’habillement du fantassin anglais. 

Fantassin hollando-Belge

La coupe de l’habit et l’équipement du soldat belgo-néérlandais est d’inspiration anglaise, hormis pour la couleur de l’habit :  bleue.

 

La bataille

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Les grands déplacements de troupes se font en colonnes suivis d’un déploiement en ligne sur deux ou trois rangs : cette formation en ligne permet aux troupes de fournir un maximum de feu!

Des tirailleurs se déploient de part et d’autre afin de tester la résistance de l’ennemi, de le fatiguer ou de le prendre par surprise.

Les lignes avancent, abaissant les baïonnettes au dernier moment,  dans l’ordre le plus parfait, toujours alignés afin d’impressionner l’ennemi et le faire reculer.

 

La stratégie consiste le plus souvent à concentrer en un point les troupes afin d’obtenir un avantage local qui pourra être déterminant sur l’ensemble du front !

Les armes

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L'arme principale du fantassin français est le fusil modèle 1777 corrigé an IX, à silex et poudre noire.

 

Les soldats les plus adroits et expérimentés tirent au mieux jusqu’à quatre coups à la minute avec une portée de 150 mètres, quand les conditions météorologiques sont favorables !

 

Muni de sa baïonnette, le fusil devient une arme blanche très impressionnante quand les soldats forment les carrés pour faire face aux charges de cavalerie ou lorsqu’ils se déploient en ligne !


 

Le havresac

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Le sac du soldat contient tous ses trésors et son équipement de base : chemise, pantalon, chaussettes et souliers de rechange, trousse de toilette, nécessaire d’entretien du fusil, des cuirs et de l’habit, couverts et éléments de base pour la cuisine. Une couverture complète le tout et se porte sur le havresac!

Reste bien peu de place pour un livre, des lettres, de l’encre et des plumes, des souvenirs… 

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